La Rosalie des Alpes

Rosalia alpina (L., 1758)

CODE NATURA 2000 : E1087

La Rosalie des Alpes, bien présente dans les boisements anciens de frênes, notamment dans les secteurs à frênes têtards dépérissants (photo : E. Champion)

 

STATUT

  • Annexe II et IV de la directive Habitats-Faune-Flore CEE 92/43 - espèce prioritaire
  • Protégé au niveau national
  • Liste Rouge Mondiale : Vulnérable
  • Liste Rouge Nationale : Vulnérable

REPARTITION

  • Sur le site Natura 2000 :

    Espèce bien présente dans les boisements anciens de frênes, notamment dans les secteurs à frênes têtards dépérissants.

 


Habitat de la Rosalie des Alpes sur le site

 

  • En France :

    Espèce largement répartie dans le centre-ouest de la France, absent ou rare au nord de la Loire.
    Carte de sa répartition en france (Ministère en charge de l'environnement)

 

DESCRIPTION

  • Taille : 14-38 mm (imago)
  • Corps brun-gris ponctué de tâches noires ; longues antennes bleues dont le sommet des articles est marqué d’une touffe de poils noirs.
  • Larve blanche à large thorax.
  • Cycle de développement : 2-3 ans

 

HABITATS FREQUENTES

Espèce inféodée aux arbres vieux, sénescents ou morts, d’essences variées. Sur le site, les frênes semblent être les arbres les plus fréquentés mais aulnes et peupliers sont parfois occupés.

 

BIOLOGIE

 

  • Activité :

    Imago diurne, particulièrement héliophile. Généralement observé sur des troncs ou des souches.
  • Reproduction :

    Accouplement sur les sites d’émergence après une courte phase de maturation
  • Ponte :

    Les œufs sont déposés dans des anfractuosités, des fissures ou des blessures d’arbres.
  • Période de vol :

    De début mai à mi août avec un pic de présence sur les territoires entre fin juin et début juillet
  • Alimentation :

    Larves se nourrissant de bois mort. L’adulte consommerait la sève coulant des plaies des arbres ( ?).

 

MENACES

  • Destruction ou élimination des arbres morts ou sénescents ;
  • élimination des haies, des ripisylves, des boisements inondés de frênes au profit de peupliers ;
  • remplacement des boisements spontanés au profit des peupleraies ;
  • rotation de coupe trop rapide dans les boisements alluviaux et élimination des vieux têtards ;
  • utilisation d’insecticides ;
  • fragmentation des boisements.

 

En savoir plus...

fiche du Cahier d’Habitats National

Auteur de la fiche : Philippe Jourde - LPO 2007

 

 

 

QUE PUIS-JE FAIRE POUR ELLE ?

 

  • Préserver les vieux arbres (en cas de problème de sécurité, privilégier l’élagage, et non la coupe) ;

 

  • maintenir/restaurer/planter des haies, des ripisylves de frênes (connectivité des milieux) et laisser des bouquets d’arbres vieillir ;

 

  • Limiter le développement des peupleraies ;

 

  • favoriser le traitement en têtard plutôt qu’en taillis.